Henry-Catherine Brenet naît à Moissey près de Dôle, le 23 septembre 1764. Il épouse Anne-Marie Morisot, le 28 août 1805. Il décède à Paris, le 3 mai 1824.
Après de brillantes études médicales à Besançon puis Paris, il s’installe médecin à Dijon où il acquiert une grande réputation.
Pendant la Terreur, royaliste, il est enfermé au château. Il réussit à s’évader par une embrasure de canon. Une épidémie meurtrière ayant éclaté dans la ville, malgré le risque, à l’appel du comité révolutionnaire, il revient soigner ses concitoyens .
Il est député de la Côte-d’Or de 1815 à 1816 puis entre 1820 et 1824.
A son décès, l’Académie des sciences arts et belles lettres de Dijon dont il était membre lui rend un vibrant hommage.
Voir aussi : Borbeteil n° 44
Liens avec Fleurey-sur-Ouche
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Son beau-père, Nicolas Morisot, président du tribunal criminel de Côte-d’Or, est, au début du XIXème siècle, un important propriétaire à Fleurey-sur-Ouche : Le Vieux logis, la Colombière et la villa Sainte Chantal.
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Par son mariage, Henry-Catherine Brenet devient un acteur important de la vie du village. Il fait don d’une horloge à la municipalité. Il participe au financement de deux nouvelles cloches, celles qui sont encore présentes au-dessus de l’église : il est parrain de la première et sa fille, marraine de la deuxième.
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La ruelle qui jouxte la propriété du Vieux Logis, au sud, porte son nom.
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En 1868, Gustave, son fils, vend à la commune un terrain pour permettre l’installation d’un nouveau cimetière.
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Un de ses petits-fils, François-Samuel Delacuisine, sera un entomologiste bourguignon remarquable.