L’histoire mouvementée du moulin du Pont de Fleurey
Conférence de Jean-Charles Allain, HIPAF
Depuis le Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle, un moulin hydraulique a fonctionné au cœur du village de Fleurey-sur-Ouche, en bas de la Velle. Ainsi que celui des Roches, c’était un moulin seigneurial, appartenant au prieur de Saint-Marcel-les-Chalon, qui était amodié (loué) au plus offrant. La duchesse Agnès, fille de Saint Louis, en a acheté une part au début du XIVe siècle. Plus tard, il est signalé comme « petit moulin » ou huilerie jusqu’au milieu du XVIIIe siècle puis il tombe en ruine faute de travaux de réparation. En 1792, Jean Cazotte, habitant du village et juge de paix, entreprend d’en construire un nouveau à proximité. Hélas, il ne va tourner que quelques années en raison de l’aménagement du canal de Bourgogne qui entraîne la suppression de son bief d’amenée. Absolument aucune trace matérielle ne subsiste aujourd’hui ni du glacis, ni du bief, ni de ces deux installations.